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Jusqu’au 21 octobre, la salle Fred-Barry du Théâtre Denise Pelletier accueille L’Inframonde, une création du Théâtre La Bête Humaine mise en scène par Catherine Vidal, qui avait été diffusée en mars 2020 à l’aube de la pandémie.
Avec ce voyage dans un futur dystopique où réalité et virtualité se mêlent, L’inframonde est une pièce à glacer le sang. Elle vous fera (re)découvrir des acteurs talentueux, une mise en scène intuitive et très intelligente et des décors immersifs. Aussi surprenant que cela puisse l’être, assistez à L’Inframonde et vous ressortirez de cette expérience théâtrale avec de nouvelles questions éthiques, parfois taboues, sur la liberté, le crime ou encore la légalité.
L’Inframonde est l’Internet d’un futur imminent. Le Refuge, un jeu immersif, offre à tous les sens des participants d’être comblés : choisissez un avatar et une infinité d’interdits s’ouvre à vous. Mais quelle incidence cette innovation a-t-elle sur vos relations humaines ? Votre liberté est-elle sans limites si vous vous contentez de l’embrasser virtuellement ? Jusqu’où vos agissements peuvent-ils être acceptés ?

Nous avançons au même rythme que l’enquêtrice, incarnée par Rose-Anne Déry qui livre une performance remplie de force, lors de ses entrevues avec le créateur du jeu, nommé Papa. L’inframonde nous confronte pendant 1h20 à ces questionnements philosophiques : peut-on faire des atrocités en ligne, voire perverses, étant donné qu’elles ne sont que virtuelles ? Est-ce « respectueux », car c’est irréel ? Malgré l’aspect de plus en plus réaliste de ce que nous offre le numérique et le flou qui s’installe dans notre culture, entre la réalité et la virtualité, où se place la ligne d’arrêt ? Pour une pièce écrite en 2013, les propos de l’autrice Jennifer Haley résonnent d’actualité, dans notre contexte post-pandémique, qui a connu la création de la plateforme TikTok, ou encore l’expansion du métavers.

La traduction d’Etienne Lepage de ce thriller théâtral aux allures d’un film de science-fiction postapocalyptique nous immerge de suite dans l’environnement glacial de ce diptyque. Diptyque, car nous suivons l’alternance entre l’enquête, et ce qui se passe dans le Refuge, à l’esthétisme du XIXe siècle. À la traduction de Lepage, s’ajoute la mise en scène de Vidal, toujours d’une grande justesse en montrant, sans en faire trop. Malgré cet environnement noir et pervers, Vidal sait toujours saisir des pointes de poésie qui permettent un voyage hors du commun dans cet univers.
Soulignons la sensationnelle performance d’Anaïs Cadorette-Bonin qui joue à merveille cette poupée-numérique où ses rires résonneront longtemps en nous. Le reste de la distribution incarne avec justesse cette immersion dans ces deux univers, tout aussi malsain.
L’inframonde est une claque artistique et osée sur les dilemmes moraux. En s’attaquant à des questions épineuses, le Théâtre de la Bête Humaine se projette dans notre futur proche en nous propulsant dans de nouvelles réflexions. Une pièce qui se vit plus qu’elle ne se raconte. À voir absolument. Attention, néanmoins, des thématiques de pédophilie sont abordées. Infos et billets juste ici.
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