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La Société des Arts Technologiques (SAT) présente deux films immersifs forts en sensations pour célébrer la réouverture de sa satosphère : Latent Space et Ocular Oscillation. Une expérience puissante qui bouscule notre quotidien parfois morose, à faire en présentiel jusqu’au 24 avril.
Chaque réouverture d’un lieu culturel est pareille à une petite fenêtre sur notre possible futur déconfiné. Pas à pas, on entrevoit des zones culturelles de liberté. Les cinémas, puis les musées, suivis des théâtres et désormais le légendaire dôme de la SAT ; la satosphère. Ce haut lieu des arts numériques et des technologies immersives à Montréal a décidé de célébrer cet événement avec la projection de deux œuvres aussi déroutantes qu’impressionnantes.
Bien installé dans de larges fauteuils à deux mètres les uns des autres, les spectateurs attendent patiemment sous le dôme éclairé de lumière mauve. Dans cette ambiance presque futuriste, les masques ne détonnent pas tant. La douceur de l’éclairage monochrome laisse rapidement place à l’œuvre immersive de Jean-Sébastien Baillat, d'Alain Thibault et du DJ Diagraf; Ocular Oscillation.
Parfaitement imaginée pour être présentée dans une coupole, la projection joue avec nos perceptions. Des formes plus ou moins géométriques défilent, tournent et s’entrelacent autour de nous. Les dimensions se croisent et les repères se perdent. La musique les accompagne créant une atmosphère claustrophobe qui réveille en sursaut nos sens ramollis par le Covid-19. L’intensité est à la limite du soutenable, mais la technologie est si bien maitrisée qu’elle garde le spectateur dans un état presque hypnotique. Si vous pensiez être épileptique, vous n’aurez plus de doute sur le diagnostic à la sortie de cette projection.

Après une (très) courte pause, la deuxième œuvre démarre, Latent Space. De fines lignes blanches se faufilent sur un fond noir pour former des cartes imaginaires aux dénivelés extrêmes, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. Entre un projet d’urbanisme infernal ou un électrocardiogramme défaillant, le son et l’image enveloppent le spectateur jusqu’à le happer sans plus le relâcher. Les paysages deviennent sonores et la musique spatiale tant l’un ne se dissocie plus de l’autre.
L’artiste viennois à l’origine de cette expérience immersive, connu sous le nom de Monocolor, crée toute son imagerie à partir d’algorithmes donnant ainsi à son travail des airs de collaboration entre humain et machine. Une partie est trop parfaite pour être de la main de l’artiste, mais une autre est trop imparfaite pour venir d’un ordinateur.
De manière différente, mais presque complémentaire, ces deux œuvres démontrent l’étendue des possibilités qu’offre l’art immersif tout en bousculant nos sens. Que ce soit avec les couleurs, les mouvements ou le son, chaque partie de notre corps semble, après la projection, sortir d’une trop longue torpeur. Torpeur dont est sorti le dôme de la SAT depuis le 30 mars avec cette double programmation et on l’espère bientôt, tous les autres lieux culturels ou non. Mais en attendant, on est bien réveillé !
Les projections ont lieu deux fois par jour (une à 17h et une à 18h30) du mardi au samedi jusqu'au 24 avril. Pour vous procurer vos billets, rendez-vous ici.
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