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La série de textes Poésie du quotidien présente des sujets prosaïques avec une teinte poétique.
Récemment, j’ai croisé Jean, un copain de collège. Je l'ai reconnu à son phrasé très particulier d’un gars à peine paumé. Pas de bol, il ne m’a reconnu que lorsque je me suis nommé. On a pris le temps de manger ensemble. La conversation tournait autour de nos vies. Et c’est en me racontant l’histoire de son premier amour, Xavier, que Jean a semblé particulièrement touché.
« Te rappelles-tu le matin où on avait dû faire venir les ambulanciers, après avoir trouvé Xavier nu "sur l’acide" dans une tente d’une fête foraine du quartier. C’est la première fois que j’ai réalisé que la drogue n’était pas seulement un péché défendu, mais pouvait être aussi quelque chose de dangereux. C’est suite à cet événement qu’il m’a terriblement attiré et que j’aurais dû tenter ma chance. Mais je n’ai jamais osé. Peut-être que l’on aurait pu mutuellement s’aider; car à 30 ans il s’est suicidé. Quant à moi, j’ai été trop souvent vivant au fil du temps.
En fin de compte, Xavier je ne l’ai à peine connu. Il n’était venu qu’une seule fois chez moi. C’était quelques années après le drame de la tente. Nous avions décidé, après nous être croisés à l’improviste, une journée de canicule, d’aller se baigner chez mes parents. Je me rappelle, lorsque nous étions passés prendre son maillot, qu’il était réapparu en nage après avoir mis une éternité à le trouver.
En arrivant chez moi, on est descendus au sous-sol. Je me souviens très bien. Xavier faisait faire des arabesques à la fumée de sa cigarette, à travers un rayon de soleil provenant de la cage de l’escalier. Tout le reste était dans l’ombre. Moi également. On a écouté du Johnny Winter. En revanche, je ne me rappelle plus un mot de ce qu’on s’est dit. Quelques heures plus tard, je suis allé le reconduire. On ne s’est jamais baigné, ni revu. »
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