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Début janvier sortait dans les cinémas québécois l'adaptation en dessins animés du roman de Yasmina Khadra Les Hirondelles de Kaboul. Le film raconte les destins emmêlés de deux couples de Kaboul qui subissent les injustices de la Charia sans perdre en eux cette lueur de liberté qui leur donne le goût de la révolte.
Le film est une animation monumentale des studios les Armateurs (Kirikou, Les triplettes de Belleville), dont les grandioses aquarelles ajoutent la douce humanité qu'il faut pour raconter le désastre qu'est le régime taliban de Kaboul. Le point de départ, le roman de Khadra, est évidemment une valeur sûre, l'adaptation cinématographique qu'en ont fait Zabou Breitman, Patricia Mortagne et Sébastien Tavel reste brillante, ramenant toutes les couleurs et les enjeux de l'oeuvre originale, en se permettant tout de même de modifier certains détails de manière très efficace lorsque nécessaire. C'est le cas par exemple de Zunaira qui, dans le roman original, est avocate et qui se retrouve ici artiste peintre, un métier qui permet de développer son personnage de manière plus visuelle et profonde, hautement plus efficace à l'écran.
Le ton du film est semblable aux romans arabes, très solennel et tragique, mais sobre. Les relations complexes entre les personnages sont l'attrait principal du film; pour un film sur la Charia et les talibans, la violence est peu montrée, plutôt suggérée et finement représentée par des attitudes et des discours haineux. Ainsi nous avons ici un film que je serais tentée de décrire comme étant plutôt accessible, qui pourrait être montré à une classe au secondaire par exemple.
C'est un film qui est visuellement très intéressant, dont l'animation le fait sortir du lot et qui est un bel exemple d'une adaptation réussie. Un film que ceux qui auront aimé Parvana (2017)-une autre suggestion si vous aimez ce type de film, et particulièrement le cinéma d'animation- en retrouveront l'esprit critique nuancé des régimes religieux misogynes. Une oeuvre magnifique pour faire un pied de nez à vos amis qui croient encore que les films d’animation sont réservés aux enfants.
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