Le quartier industriel classique, multifonctionnel et populaire, est soumis à des transformations à compter des années cinquante. La ville de Montréal connaît alors une phase de renouveau, notamment avec l’implantation de nouvelles infrastructures autoroutières et de transport en commun, de nouveaux réseaux institutionnels, ainsi que nouveaux espaces commerciaux. Les années 1980-1990, seront aussi marquées par la dégradation du cadre bâti et une crise sociale qui affecte particulièrement Hochelaga-Maisonneuve. Dans la foulée, le mouvement communautaire prend son essor. Avec les années 2000 s’amorce une lente reprise, notamment avec le retour des classes moyennes au centre de l’agglomération. Le phénomène de gentrification devient un sujet de préoccupation et occupe l’espace public.