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Le 8 octobre, un militant du Hirak, le mouvement de protestation contre le pouvoir en Algérie, a été condamné à dix ans de prison pour « incitation à l’athéisme » et « offense à l’islam ». Cette lourde condamnation s’inscrit dans une vague de répression ciblant des militants du Hirak en Algérie. Quelque 70 personnes sont actuellement emprisonnées en Algérie pour des faits liés à la contestation, la plupart pour des publications sur Facebook, d’après le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Le Hirak qui a commencé le 22 février 2019, de manière pacifique, a galvanisé toute une population qui avait soif d’une vie meilleure, de changement d’un système en place depuis près de 60 ans. Il y a eu un changement, certes, qui a mené à la démission du président Abdelaziz Bouteflika et à l’organisation d’une élection présidentielle en plus d’un référendum sur la Constitution prévu début novembre, mais le processus mis en place ne satisfait pas les Algériens et la société civile qui militent pour la poursuite de ce mouvement de contestation massif et spontané.
Le FMA invite des intellectuels et des journalistes algériens engagés à analyser la situation en Algérie et à faire une lecture de l’avenir du Hirak au regard des autres mouvements de contestation des pays arabes.
Conférenciers :
Louisa Dris-Aït-Hamadouche (Politologue à l’Université Alger III, Algérie)
Chawki Amari (Journaliste-El Watan, caricaturiste, écrivain et acteur, Algérie)
Abdallah Benadouda (Journaliste-fondateur de Radio Corona Internationale, Algérie)
Ihsane Elkadi (Directeur de Maghreb Emergent et Radio M, Algérie)
Animateur : Samir Bendjafer (Journaliste-Radio Canada International, Montréal)
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