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887, pour Robert Lepage, c’est un numéro d’adresse à jamais associé à son enfance. Et c’est aussi le point de départ d’une réflexion vertigineuse sur les couloirs de sa propre mémoire. Pour quelle raison se souvient-on d’un numéro de téléphone de notre jeunesse quand il nous arrive d’oublier celui que l’on possède aujourd’hui ? Pourquoi des fragments d’événements apparemment dérisoires subsistent-ils encore dans notre esprit quand d’autres, pourtant plus importants, se disloquent dans l’oubli ?
À partir de sa propre expérience mémorielle, un artiste en recherche explore ici un champ inépuisable qui nous invite à nous questionner en retour sur notre propre mémoire mais aussi celle de tout un chacun. Loin de ne s’intéresser qu’à l’individu, Robert Lepage interroge le nom des rues, des monuments ou des parcs, plaçant la dimension commémorative de notre patrimoine à l’intérieur d’une plongée saisissante dans les ramifications de la psyché humaine. Le singulier nous mène sur les chemins de l’universel et du collectif.
À travers ce spectacle qui traite de l’essence du théâtre – se souvenir d’un texte face à un public – et de l’essence de l’homme, le plus grand artiste québécois du moment renoue avec la veine de ses solos légendaires : Les aiguilles et l’opium, Elseneur, La face cachée de la lune et Le projet Andersen. Dans une forme ludique et expérimentale, il ne montre jamais. Il nomme et dévoile, pour nous faire réfléchir dans l’émerveillement à ce qu’on allait oublier : nos histoires, notre histoire.
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