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« … J’ai été engagé par Léonard et Christian pour jouer la statue de cire d’Abraham Lincoln. Je ne vous le cacherai pas: j’ai été très étonné par leur proposition. Tout le monde connaît le talent de Léonard Brisebois et de Christian Larochelle. Le problème n’est pas là. Comprenez-moi. Jouer un personnage de cire, c’est… c’est plutôt inhabituel. Comment l’incarner? Léonard et Christian m’ont rassuré. Sous la cire, il y avait bien sûr le seizième président des États-Unis. C’est déjà ça. Et puis, ils m’ont éclairé. Sous le seizième président des États-Unis, il y avait un autre homme: Marc Killman. »
Un acteur, John Wilkes Booth, assassine Abraham Lincoln lors d’une représentation de Our American Cousin au Ford’s Theatre de Washington. C’est le 14 avril 1865, un Vendredi Saint. Plus d'un siècle après, Marc Killman, un metteur en scène craint et admiré, engage deux acteurs, et leur propose de rejouer - à la façon de Laurel et Hardy - l’assassinat de Lincoln par John Wilkes Booth, dans une pièce sur la schizophrénie de l’Amérique. Pourquoi Killman s’intéresse-t-il à cet assassinat politique? Qui est Killman?
Abraham Lincoln va au théâtre, tragédie comique faite de coïncidences, de crises identitaires, de personnages mythiques, et de multiples niveaux de théâtralité, propose une réflexion décapante sur l’Amérique.
Texte de Larry Tremblay
Mise en scène de Claude Poissant
Avec Patrice Dubois (Hardy), Maxim Gaudette (Laurel), Benoît Gouin (Abraham), ainsi que Étienne Cousineau, Frédéric-Antoine Guimond et Sasha Samar.
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