Inscrivez-vous
Des offres exclusives et événements gratuits
Un père apprend la haine à son fils pour en faire un soldat. Mais le mot soldat a-t-il encore son sens ici? Le désir d’éliminer l’autre jusqu’à la détresse, jusqu’à l’épuisement, nous oblige à questionner le sens réel de l’humanité. De quoi est fait l’homme? Jusqu’où peut-il aller dans sa quête insensée de puissance? Le fils peut-il encore regarder le père avec amour?
Texte: Larry Tremblay
Mise en scène: Martine Beaulne
Interprétation: Paul Ahmarani, Mikhaïl Ahooja, Abdelghafour Elaaziz, Frédéric Lavallée, Mathieu Lepage, Philippe Racine, Denis Roy
«Larry Tremblay remporte l’un des paris qu’il s’était lancés en écrivant Cantate de guerre : faire sentir l’intolérance et la violence à travers les mots seulement. Sous la direction habile de Martine Beaulne, ils font naître des images enfouies en nous et frappent de plein fouet. Dans la bouche de Paul Ahmarani, stupéfiant d’humanité dans ce rôle odieux, ils sonnent parfois carrément comme [des] coups de poing…»
- Alexandre Vigneault, La Presse
«C’est une oeuvre puissante, hypnotisante, douloureuse.»
- Karyne Lefebvre, Bouillant de culture, Radio-Canada (40:22)
«C’est extrêmement intéressant […] c’est rugueux, c’est brutal, ça arrive comme une enfilade de coups de mitraillette. […] Très belle mise en scène de Martine Beaulne. [Mikhaïl Ahooja] est une véritable découverte.»
- Annie-Soleil Proteau, C’est bien meilleur le matin, Radio-Canada
«Avec Cantate de guerre, Larry Tremblay accouche d’un très grand texte théâtral qui parle de la mécanique de la haine : dur, viscéral, et sans compromis. […] À la composition incroyablement habitée de Paul Arhamani, s’ajoute un impeccable travail généreux et fraternel des comédiens formant le chœur.»
- Yves Rousseau, LeQuatrième.com
«Avec un vocabulaire qui ne craint pas la laideur et la vulgarité, Larry Tremblay sait faire naître cet état d’urgence sans se complaire dans le pathos. Son écriture sait creuser dans la douleur tout en apportant une réflexion pertinente. Dans son heureuse fusion entre l’émotion et la pensée, elle retrace les contours entre l’engagement et la poésie. […] Entièrement masculine, la distribution se révèle d’une grande intensité. La figure paternelle interprétée par Paul Ahmarani surprend par son jeu nuancé alors que le fils donne à Mikhaïl Ahhoja de beaux instants de dilemme intérieur. Le quintette porte avec force tout le poids de la sauvagerie et la dureté d’une civilisation estropiée.»
- Olivier Dumas, Montheatre.qc.ca
Vous devez être connecté pour donner un avis.
Connectez-vous ici.