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Dans cette dernière décennie du XVIe, la représentation intégrale d’Henry VI - quelques 7500 vers rythmés mais sans interruptions ou effets de mise en scène - durait environ sept heures trente. Les rares productions contemporaines – souvent émondées – durent douze heures. L’adaptation d’Omnibus le corps du théâtre sera de deux heures quarante-cinq. Place à l’action ! Non pas qu’il faille douter des paroles, mais cette production postule l’antériorité des actes sur les mots qui les explicitent. Après son fameux Cycle des rois en 1988, la troupe met les premières pièces d’un jeune Shakespeare dans la vingtaine à l’épreuve de l’urgence d’agir, de faire et de dire.
Jean Asselin aime manifestement le Bard qu’il a mis en scène sous bien des coutures; une des plus récentes : L’histoire lamentable de TITUS (2006) donnait à voir et entendre les 2553 vers dans leur intégralité. Garantie d’imputabilité, notre metteur en scène traduira les trois pièces. Il avait monté Henry VI en 1986 avec une troupe de jeunes acteurs de l’UQAM. On remet ça, vingt-sept ans plus tard, avec certains des interprètes de l’époque, dont Sylvie Moreau qui a atteint, voire dépassé, l’âge et la maturité des quelques cent dix-sept personnages de l’œuvre épique.
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