Inscrivez-vous
Des offres exclusives et événements gratuits
On a remarqué que vous utilisez un bloqueur de publicité.
Les publicités sont un soutien essentiel pour un média culturel indépendant comme atuvu.ca.
Elles nous permettent de :
Si vous pouviez désactiver votre bloqueur de publicité pour atuvu.ca, ce serait vraiment apprécié et ça contribue directement à la vitalité de notre média et de notre communauté.
Merci pour votre soutien !
L’équipe atuvu.ca
L’image du jeu est sans doute la moins mauvaise pour évoquer les choses sociales. Pierre Bourdieu
Une sœur et son frère, Pauline et Jean, décident un jour de parler en inversant le « je » et le « tu ». Toi c’est moi, moi c’est toi ! Ce jeu enfantin qu’on pourrait croire inoffensif aura des conséquences inattendues puisqu’arrivé à l’âge adulte Jean se retrouve subitement sans accès à ses propres pensées. En revanche, il peut désormais lire les pensées des autres. Cette étrange pathologie le condamne à n’avoir de connaissance sur lui même que par le biais d’autrui, à se percevoir de l’extérieur. Dans un monde où l’on doit être le premier à partager et à s’exprimer, peu importe le sujet, même si on ne le maitrise pas, est-ce qu’un être au paroxysme de l’altruisme, porté uniquement vers les autres, peut survivre ? Ou bien sera-t-il utilisé et vidé jusqu’à n’être plus qu’une enveloppe corporelle ? Un texte sur la perte d’identité, les rapports de force et sur l’amour qui emprunte parfois des chemins peu fréquentés.
Une pìèce d'Emmanuel Bourdieu
Mise en scène: Benoit Rioux
Si le lecteur intégré ne s’affiche pas, vous pouvez ouvrir le magazine dans un nouvel onglet.
Vous devez être connecté pour donner un avis.
Connectez-vous ici.