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Un dialogue théâtral entre une actrice et un mime, à partir d'un roman, à partir de lettres entrecoupées de petites étoiles. Ces étoiles qui ponctuent chaque lettre d'Aragon la femme nous plongent dans le silence du temps qui passe ; elles deviennent autant de prétextes pour montrer le délire surréaliste du mime. Mouvement surréaliste, ancré dans cette période d'effervescence et de remise en question, prémisse à l'intégration de différentes formes d'expression artistique, qui a vu naître le mime actuel. La femme française explore systématiquement la démarche artistique d'Omnibus, entre l'acte et le verbe, le vu et l'entendu.
Dans une centaine de billets qu'une coquette anonyme adresse à son amant se concentre un libertinage aussi sensuel que cérébral. [...] Ces lettres, savamment, montrent qu'elles cachent, se doublent d'une provocation au soupçon, à la jalousie du correspondant, comme on dose goutte à goutte un poison. [...] La narratrice évoque Les liaisons dangereuses par sa volonté de connaître, de maîtriser et d'instrumenter les passions de l'autre. [...] Au plus intime du désir dont elle laisse l'homme subir les ravages, la femme jouit de sa supériorité d'analyse capable de décapiter un corps. [...] À force de donjuanisme pervers, la femme française ne pourra que récolter ses propres lettres. - DANIEL BOUGNOUX
Auteurs Jean Asselin, Marie Lefebvre, d'après Louis Aragon
Mise en scène Jean Asselin, Marie Lefebvre
Éclairages Mathieu Marcil
Musique Yves Daoust
Distribution Louise Marleau et Pau Bachero
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