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« Elle arriverait avec la nuit »
Un homme se rend dans une chambre d’hôtel au bord de la mer. Il y vit une relation particulière et déterminante avec une jeune femme que Duras nomme « la jeune femme des nuits payées ». Il se confronte à son incapacité à aimer, à être avec l’autre, dans l’autre. Il a cette obsession d’accéder à l’amour mais il y a quelque chose de mort en lui, une sorte d’absence à la vie. Il est atteint de la maladie de la mort.
En proposant des acteurs d’âge mûr pour incarner ce texte, la metteure en scène Martine Beaulne a voulu explorer comment l’inassouvissement de leurs actes sexuels à travers une jouissance qui échoue à faire surgir l’amour a crée un lien obsessionnel. À l’aube d’une mort physique éventuelle, à travers ce retour sur les lieux de l’offrande et du désir, la rythmique de l’écrit évoque les mouvements de la mer comme le liquide de la passion amoureuse au moult va-et-vient.
« J’ai toujours pensé que l’amour se faisait à trois ; un œil qui regarde, pendant que le désir circule de l’un à l’autre. Les personnages regardent en sachant qu’ils sont à leur tour regardés. Ils sont exclus et, en même temps, inclus dans la scène primitive qui se déroule une fois encore devant eux… Ce qui m’intéresse, c’est l’étude de la fêlure, des vides impossibles à combler qui se creusent entre le mot et le geste, des résidus entre ce qui est dit et ce que l’on tait. » Marguerite Duras, La passion suspendue, 1989
Avec Sylvie Drapeau et Paul Savoie
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