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Une communauté cadenassée sur elle-même, immobile, engluée dans les réflexes conditionnés de la survie, ressasse en choeur des bribes de vécu et de solides mensonges. Peut-on se renfermer sur nous-mêmes et nier le reste du monde? La route du Nord, celle des valeurs de l’Occident, peut-elle mener quelque part ? Le souffleur de verre, du Théâtre complice.
CHEMIN DE CRÉATION
La prémisse de l'écriture du Souffleur de verre est très ancienne et très enfouie.
[…] Passage à l’an 2000. Élucubrations des millénaristes de tout acabit. J’écris toujours, me pose cette question: c’est quoi pour moi la fin du monde? […]
2007-2008. Début d’une énième crise économique d’un système moribond impossible à euthanasier… Mais les gens dans tout ça? […]
2013. Cinq ans après le premier choc, les banquiers renfloués par les États centraux continuent de toucher des salaires mirifiques, le chômage et la pauvreté, maladies endémiques, atteignent des sommets un peu partout en Occident, mais il est toujours impossible de réformer le SYSTÈME. Dans quel état sommes-nous? Dans quel état nous apprêtons-nous à léguer la planète aux enfants qu’on nous encourage encore à faire pour nourrir l’hydre de la consommation? […]
Dans Le souffleur de verre, nous sommes un peu plus loin sur la route du Nord dont tout le monde sait qu’elle ne mène à rien. […]
À LA MÉMOIRE DE NOTRE COMPLICE DENIS GRAVEREAUX
Crédit photo: Robert Etcheverry
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