Une pièce sociopolitique percutante présentée Aux Écuries 

De Fausto Paravidino, traduit de l’italien par Philippe Di Meo 

Événement-lecture du Théâtre du Grand Jour 

Le 20 juillet 2001 à Gênes, en Italie, la répression qui s’abat sur les manifestants altermondialistes cause la mort du jeune Carlo Giuliani, tué par Mario Placanica, un carabinier. Ils avaient tous les deux 24 ans. Le jeune carabinier allait plus tard déclarer : « J’ai été utilisé pour couvrir la responsabilité des autres. » 

Fausto Paravidino, jeune coqueluche du théâtre italien, propose dans ses textes une approche percutante de l’actualité en fustigeant notamment le libéralisme à tout crin. Il a écrit Peanuts sur le principe des planches de la bande dessinée de Schultz : les séquences sont courtes et les personnages de la pièce sont des avatars du célèbre groupe d’amis... 

Buddy, à peine 20 ans, doit garder un appartement luxueux. Ses copains et copines s’incrustent. Toute la bande se précipite pour l’occuper, revendiquant le droit de se l’approprier, d’y circuler librement sur les principes du néolibéralisme. Ils mettent alors en oeuvre une lente destruction des lieux... Scène après scène se déploient comiquement la vacuité de leurs rapports, leur obnubilation par les biens de consommation qui suscitent en eux désir de possession et de destruction, et enfin leur abrutissement consciencieux par la télé. Mais les meilleures choses ont une fin : le fils des proprios débarque. 

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