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Il y a oubli d'un rêve dans le rêve il y a souvenir le vacillement de la bougie d'un premier gâteau d'anniversaire la mort qui hante les vertiges les petits bonheurs flottant dans l'amnésie et des regrets qui masquent des remords geyser dormant au fond du puits.
Où chercher le territoire mental ailleurs que dans le territoire physique ? Les formes de nos personnes protestent inconsciemment de leurs blessures. Leurs lignes cherchent la direction du plaisir. Par un rituel de mascarade, de la sensation au sentiment, la horde se hausse au statut de société policée, morne solidarité. Fidèles à l'adage selon lequel l'œuvre théâtrale devrait être répétée avant d'être écrite afin d'en réserver la paternité à l'acteur, nous ne recourons ici à aucune caution ex machina ou préfixe littéraire. Cela s'appelle du mime, ne ressemble à rien d'autre et exprime avec sensibilité ce que des mots ne disent pas.
Les trois concepteurs mettent en œuvre l'imagination individuelle et l'imaginaire collectif gravés dans les huit interprètes. Ils ont beaucoup regardé ce que recèlent leurs corps, déchiffré la langue natale de leur rumeur interne et adhèrent à ce langage, tantôt freudien, tantôt cartésien, pour signer collectivement un spectacle fantasmatique. Omnibus le corps du théâtre (depuis 1971) s'est allégrement partagé entre l'acte (L'entrepôt - 2004) et le verbe (Le cycle des rois - 1989). Du pur mime (En terre, là-bas - 1998) à l'impureté avec des raretés du répertoire classique (La Célestine - 1990) en passant par des hybrides (L'amour est un opéra muet - 2007), la petite histoire de cette compagnie est ponctuée par le métissage artistique.
Une production d'OMNIBUS, le corps du théâtre
Maîtres D'œuvre : Réal Bossé, Pascal Contamine, Christian Leblanc
Distribution : Sabrina Connell-Caouette, Jennyfer Desbiens, Solo Fugère, Xavier Malo, Sacha Ouellette-Deguire, Anne Sabourin
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